Les eternels favoris ivoiriens ne confirmeront pas cette fois ci encore !

Article : Les eternels favoris ivoiriens ne confirmeront pas cette fois ci encore !
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5 février 2013

Les eternels favoris ivoiriens ne confirmeront pas cette fois ci encore !

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Une fois de plus encore, Didier Drogba et ses coéquipiers repartent bredouille de la plus prestigieuse des compétitions sportives africaines. En effet, les Supers Eagles du Nigeria ont plié la trompe des Eléphants de la Cote d’Ivoire au Royal Bafokeng Stadium de Rustenberg. Cela fait déjà cinq éditions consécutives de la CAN (Coupe d’Afrique des Nations) que l’on clame et proclame que les Eléphants sont archi-favoris, et à chaque cela fait cinq éditions qu’ils quittent la compétition avec regrets. Des regrets inassouvissables, cette fois, pour beaucoup qui jouaient sans doute leur dernière CAN.

Après avoir concéder le titre à la Zambie en 2012 à Libreville, les pachydermes ivoiriens quittent prématurément cette édition 2013 sans même atteindre le dernier carré. C’est donc une grande déception de la part de cette génération qui, pour ma part, a toujours déçus. Je me rappelle encore de la finale de l’édition 2006, perdue face à l’Egypte, je m’étais alors l’avoué que cette génération venait de laisser l’ultime occasion pour devenir champion d’Afrique. Car après 2006, des CAN se sont suivies et se sont ressemblé pour cette équipe. J’en veux pour preuve qu’ils ont, depuis, réussi plus par leur réputation de favoris à déstabiliser leur challengeur. Ce fut le cas, lors de l’édition précédente au Gabon et en Guinée Bissau, la demi-finale qui les opposa au Mali, gagnée 2-1. Sur cette rencontre, ils n’ont eu leur salut que par un coup d’éclat de Gervinho, doublé d’une grossière erreur de la défense malienne ; j’en ai encore cette défaite des Aigles du Mali, au travers de ma gorge tant le Mali méritait de gagner.  

Certes, cette génération a regorge de talents incontestés et incontestables, cependant et c’est un point de vue personnel, elle a surtout pêché par arrogance. Arrogance de croire qu’elle était toujours meilleure en arrivant en phase finale. C’est ce qui explique cette défaite cinglante face à une jeune et vaillante équipe Nigériane conduite par le très téméraire Stephen Keschi. Les Super Eagles  l’emportent, en effet ce 3 février 2-1 pour se hisser en demi-finale.

Nouvelle CAN, nouvelle désillusion pour les ivoiriens. Sans doute aussi et j’imagine la fin d’une triste série pour cette génération dorée ; celle qui est sorti de la l’Académie de l’ASEC Mimosa (Gervinho, les frères Touré : Kolo et Yaya, Romaric, Zokora, Barry) et Didier Drogba. C’est donc un cinquième échec pour ces Eléphants, sans doute celui de trop, qui sonnera le glas d’une génération de footballeurs talentueux qui n’obtiendra finalement rien. Avec tout de même ce palmarès : 2006 : finaliste face à l’Egypte ; 2008 : demi-finaliste face encore à l’Egypte ; 2010 : finaliste face à l’Algérie ; 2012 : finaliste face à la Zambie ; et enfin en 2013 : quart de finaliste face au Nigeria. Face à ce parcouru élogieux, la presse locale affiche sa résignation avec fatalité cette élimination. Ainsi, le Patriote s’interroge dans ces collonnes « Cote d’Ivoire, la fin d’un cycle. Quant à Fraternité Matin, il clame un « Eléphant Héla ! ». j’en termine avec le Nouveau Réveil qui s’interroge sur l’avenir de l’équipe en laçant « Faut-il dissoudre cette équipe des Eléphants ».

Je termine avec ce billet en supposant que les ivoiriens et beaucoup de spécialistes du foot africain s’interrogeront longtemps pour comprendre ce nouveau fiasco de la meilleure équipe africaine du classement FIFA (13è). Pour ma part et donc cela n’engage que moi, je l’incombe plus à l’arrogance de joueurs qui arrivaient, chaque fois en phase finale, avec une surestimation de leur capacité, appuyée par les pronostics des medias. C’est aussi parce que, et tout le monde le sait,  les grandes individualités ne font jamais une grande équipe. Rappelez-vous du Mali en 2008 et 2010 avec ces grandes stars comme Seydou Keita (Barcelone) ; Mahamadou Diarra (Real de Madrid), Fréderic Kanouté (Séville) ; Mohamed Lamine Sissoko (Juventus, auparavant Liverpool) etc qui n’ont même pas réussi à franchir le premier tour pour ces deux éditions.

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