Michou vous invite à Bamako, capitale du Mali !

26 septembre 2012

Michou vous invite à Bamako, capitale du Mali !

Crédit Photo, Michel
Crédit Photo, Michel

Lorsque je découvrais l’univers des blogs, je n’imaginais pas toute la marge de liberté  de parole qui m’était accordée. C’est là une occasion extraordinaire qui me soit accordé pour exprimer mes opinions. Aussi, pour cette belle opportunité, et pour commencer j’aimerai vous introduire dans l’univers de mon lieu de résidence: je vous invite  à découvrir ou à redécouvrir Bamako l’Africaine à travers une brève présentation historique et géographique.

« Sur les bords du Niger, Bamako parait immuable: un grand village qui tente de se donner des airs de ville. Son origine est mal connue, mais  de nombreux ateliers de pierres taillées datant du paléolithique, des abris sous roche, des tombes et même une grotte aux parois décorées de peintures rupestres attestent que, depuis des Millénaires sans doute, l’homme est installé là». Joseph Roger de BENOIST (1989). 

Bamako serait née avec le début de la colonisation du Soudan français, c’est à vers 1640 par un certain Seribadian NIARE qui venu de Nioro à la cour du royaume bamana de Ségou au XVIIe siècle, y aurait épousé Soumba COULIBALY, sœur du roi, et en aurait eu un fils, Diamoussadian NIARE. Installé sur le plateau Manding, ce dernier, habile chasseur, aurait tué le caïman qui ravageait les rives du Niger, permettant ainsi à sa famille de s’installer sur les bords du fleuve, et d’y créer  le village de Bamako (Bama-ko= le marigot du caïman), qui plus tard deviendra la ville de Bamako, aujourd’hui capitale du Mali.

Au carrefour des routes du Nord, du Sud et de l’Ouest, la ville de Bamako n’a cessé de progresser depuis la colonisation. Aucune autre capitale africaine ne résume sans doute en ce point un pays tout entier. Bamako, ville cosmopolite par excellence, ou cohabitent pourtant harmonieusement tous les groupes ethniques vivants au Mali, présente aussi un raccourci physique de cet immense pays, le Mali qui étouffe entre ses frontières. Etirées le long du fleuve Niger appelé également  « Djoliba », « le » fleuve du sang » qui, du Sud au Nord, l’accule entre cinq collines tabulaires (Koulouba, 404 m; Farakoulou, 463m; Koulimagnikoulou, 483m, Point G koulou offrant une vue exceptionnelle de la ville, 493m; lassakoulo, 504m). Ainsi, enfoncée dans une cuvette recouverte en permanence d’une étrange pellicule de poussière d’ou n’émergent que la tour d’un hôtel, les minarets de la grande mosquée et la tour « couronnée » du bâtiment de la représentation de la Banque  Centrale des Etas de l’Afrique de l’Ouest, la capitale malienne est demeurée un village. Mais un immense village qui, de 600 habitants à la fin du XIXe siècle, est passée, en ce début du XXIe siècle, à une population d’environs 3 000 000 d’âmes.

Pour finir, appréciez cette phrase: « (…) Tant de choses seraient possibles à raconter. Mais ces choses ne se racontent pas vraiment, elles se vivent. Bamako, c’est une explosion de découvertes, de rencontres, de gens formidables, (…) » (https://Solidarité-Mali-Brest.com, 2005).
En définitive, Bamako est la vitrine urbaine du Mali en pleine prospérité; aller, venez y faire un tour!

Quoique, début Mars 2012, ce charmant pays vie un cauchemar suite au Coup d’Etat qui a chassé du pouvoir le président démocratiquement élu Amadou Toumani Touré (Réf. Art Intitulé : « Du modèle de démocratie à ? »

Michel THERA

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Commentaires

michouthe
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Pour plus de detail referez vous à mon mémoire de fin de cycle qui vient de paraitre aux Editions Universitaires Européènnes EUE sous le titre: Le tourisme urbain bamakois en question. le livre est disponible sur le site en ligne (www.morebooks.fr)